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Surveillances des épreuves du baccalauréat : vous avez dit « fébrilité » ?

dimanche 16 juin 2019, par Bureau SNES-FSU Guadeloupe

Le ministre a beau répéter que « tout va bien se passer », il semblerait que dans les rectorats et les établissements, l’administration ne soit pas convaincue par cet optimisme de façade. Ainsi, le SNES-FSU a été informé que dans plusieurs établissements, l’administration « charge la barque » des surveillances pour la semaine prochaine, visiblement en « surconvoquant » les collègues – en prévision des absences pour grève ? Ce qui amène de nombreux collègues à avoir un planning de surveillances qui dépasse parfois allègrement leur maxima de service hebdomadaire. Et ce n’est pas acceptable :

  • les heures de surveillance doivent respecter la « charge normale d’emploi » et la « durée normale de travail » : elles ne peuvent donc dépasser 15h ou 18h (ou service spécifique, pour les stagiaires, les personnels à temps partiel, etc.) ;
  • si les plannings de surveillance ne respectent pas ce cadre, il faut intervenir collectivement pour amener l’administration à revoir l’organisation prévue ;
  • si l’organisation n’est pas revue, a minima, toutes les heures qui dépassent le maximum de service doivent être rémunérées en HSE, en lycée comme en collège d’ailleurs.
  • les arguments parfois avancés par certaines administrations facétieuses ( « 1h de cours = 2h de surveillance », « en période d’examen, on n’est pas obligé de respecter les maxima de service ») relèvent de la science fiction, de l’imagination, et n’ont strictement aucun fondement juridique – si on vous oppose ce type d’argument, demandez sur quels textes il s’appuie…

Plus d’informations ici : https://www.snes.edu/Les-examens-nationaux.html

En tout état de cause, cette fébrilité perceptible dans les établissements laisse entendre que la mobilisation annoncée pour le 17 juin inquiète l’administration. La réponse apportée est à l’image de l’attitude du ministre – déni, tentative de passage en force – mais cela doit nous inciter à faire encore plus monter la pression, tout de suite !